samedi 24 décembre 2011

LePost.fr, la censure et le non-devoir d'informer

Il ne fait pas bon pointer là où ça fait mal. Mon précédent papier sur Anne Jouan et les journalistes mercenaires n'a pas plu à la rédaction du Post.fr et sans doute non plus à son propriétaire, Le Monde. Dans un message laconique, un modérateur m'a expliqué que mes propos étaient diffamants. En quoi ? Je ne sais pas.
En revanche quand une journaliste s'acharne contre une entreprise, là il n'y a pas de diffamation. C'est, bien entendu, toujours une affaire de point de vue.
Ces petits soldats du journalisme sont bien obéissants. Mais à qui ? A leur rédaction ou alors plus au-dessus comme les propriétaires voire des politiques très attentifs à tout ce qui pourrait toucher les laboratoires Servier en l'occurence.
Je le répète : Anne Jouan a publié 91 articles dans le Figaro, tous systématiquement à charge. C'est un fait non diffamant. En tant que journaliste, je ne peux que m'étonner d'une telle attitude. Nos professeurs nous ont toujours enseigné de plonger dans les faits, de les analyser, de les mettre en perspective, d'informer nos lecteurs ou nos auditeurs. Anne Jouan n'a pas du avoir les mêmes professeurs. Elle excelle dans le non-devoir d'informer.

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